L’étendue des méfaits: l’historique des publications…

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Monsieur de Vos, l’homme derrière les mots – et l’iMac -, un mois après…

Tiens, vous avez remarqué que cela fait déjà un mois que le blog est en ligne? Je m’en rappelle très bien, c’était le 28 juillet 2010, très exactement…

Houla, si seulement vous aviez pu me voir ce jour-là, c’était de toute beauté: les yeux cernés, les canettes de Red Bull alignées sur le bureau d’une façon rigoureusement inquiétante, les cheveux hirsutes – du moins, encore plus qu’ils ne le sont habituellement! –, des feuilles de papier Letraset jonchant le parquet, je cliquais nerveusement toutes les 10 minutes sur la page d’administration du blog, traquant la moindre nouvelle visite, à l’instar d’un camé qui traque son dealer pour de la daube ou d’un fin limier qui, tapi dans les hautes herbes, l’oeil vigilant, traque le gibier qu’il convoite ardemment…

Il faut bien reconnaître qu’aussi anodin que cela puisse paraître pour certains, lancer un blog demande du temps, de l’investissement, du travail et de la motivation

Du coup, pas certain de l’accueil qui allait être réservé au site ni de mes habilités pour écrire/dessiner de façon régulière; angoissé, stressé à l’idée d’échouer et de devoir me retrancher, la queue entre les jambes – tel un animal vaincu – en pleine cambrousse; pile un mois après le lancement de Monsieur de Vos, il est vraiment plaisant et encourageant de constater que ce que je raconte vous intéresse! Du moins, à ce qu’il me semble…

Oui, parce que je ne sais pas – encore? – si cela vous passionne vraiment puisque vous êtes encore – étrangement? – peu à oser vous exprimer afin de donner votre avis, toujours est-il que les chiffres de visites ne mentent pas et que vous semblez venir régulièrement vous abreuver d’articles interminables, de citations tranchées, d’illustrations engagées, … – ou alors, quelqu’un atteint de démence s’amuse à cliquer quelques milliers de fois sur cette page depuis un mois tout juste (s’il s’agit effectivement de cela, je demande instamment à ce que personne ne me le dise et que je puisse me bercer d’illusions idylliques au sujet de mon lectorat)

Trèves de lyrisme outrancier – mais merci pour vos – très – nombreuses visites parce qu’après tout, nous ne sommes ni aux Oscars, ni aux Golden globes ni à une autre cérémonie de ce genre

J’en profite également pour vous convier à rejoindre le groupe – bon, je sais qu’il est plus correct de nomme la chose par l’appellation « Page » mais trouvant le terme quelque peu prétentieux, je préfère parler de « Groupe » ou de « Communauté »du blog sur Facebook et/ou le compte Twitter officiel

Je vous quitte – pour l’instant – sur l’illustration la plus représentative de ce que tend à être le blog

Très cordialement,

Monsieur de Vos

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Légende: blazer: BALMAIN (FW 2010 – oui parce que même si j’ai crié haut et fort l’amour que je porte à la collection masculine de l’hiver 2010 de Burberry Prorsum, je n’en demeure pas moins fan de ce somptueux blazer)/Vichy shirt/Trousers: BALMAIN/Belted low boots: KRIS VAN ASSCHE


L’Homme Burberry Prorsum: Modèle hiver 2010


  • L’Homme Burberry Prorsum, édition limitée hiver 2010 est un homme capillairement versatile: tantôt brun, noir, blond, blanc ou roux, il fait ce qu’il lui plaît, parce OUI, lui aussi, « il le vaut bien! »;
  • L’Homme Burberry Prorsum n’a pas que la peau sur les os, il porte celle des autres par kilo: du mouton, de la fourrure, du cuir, rien n’est too much pour cet inconditionnel de la nature, probablement approvisionné en bestioles dépecées par son tonton Scotty, fermier anglais de profession;
  • L’Homme Burberry Prorsum ne se contente pas de fourrer tout son barda dans son sac XXL – porté main ou épaule, cela dépend du poids du contenu (ouais parce que l’Homme Burberry Prorsum laisse les altères et autres ustensiles de gonflette à l’Homme Dolce&Gabbana) -, il fourre aussi ses bottes! Devinez avec quoi? Des poils pardi!
  • S’il est plutôt à poils qu’à poil, l’Homme Burberry Prorsum est facialement imberbe: les touffes, il les préfère amovibles!;
  • L’Homme Burberry Prorsum a beau arborer une crinière variable selon les humeurs, question vêtements, c’est plus sage: du noir, du bleu marine, du gris, du blanc, du beige, l’Homme Burberry Prorsum ne se mouille pas si ce n’est par la présence des coloris « Moutarde de Dijon » et « Kaki Commando »;
  • L’Homme Burberry Prorsum veut que vous voyiez en lui un mâle viril, prêt à tout pour défendre sa patrie, le père de vos rejetons et/ou l’amant empressé de vos nuits, du coup, tant qu’à porter du « Kaki Commando », autant y ajouter les deux kilos de boutons  qu’il a chourés pendant son bref passage à l’armée;

La Saga animalière de la Mode: chapitre 1 – « La colérique panthère noire aux tenues griffées »

La panthère noire dans le monde animalier:

La panthère est un félin réputé efficace pour la chasse.

Ses principaux atouts sont une accélération foudroyante associée à l’effet de surprise; elle tue avec une facilité redoutable ses proies – strangulation ou par une morsure à la nuque – et est, selon les dires de certains dresseurs, la tueuse idéale.

La panthère noire dans le monde de la mode:

La panthère noire, plus communément appelée Naomi, est une espèce féline en voie d’extinction qui trouve son habitat là où les diamants brillent et où les portefeuilles bien garnis croulent sous le poids des cartes Centurion d’American Express ou autres morceaux de titane/plastique permettant de claquer 10 fois le prix d’une île privée sur un battement de cils démesurément longilignes. En effet, à l’heure actuelle, le spécimen le plus représentatif de l’espèce, le Naomi Campbellius a été récemment aperçu au bras d’un milliardaire russe, entrepreneur de profession, répondant au doux nom de Vladislav Doronin, sur lequel elle a mis la patte – et les griffes (chasse gardée!) – il y a de cela deux ans.

Depuis, le friqué et la bête font gamelle commune dans leur propriété en Russie. D’ailleurs, il faut préciser que l’animal n’est pas un fervent fan des voyages en avion « public« , cet engin motorisé qui réveille son tempérament belliqueux et lui fait montrer les crocs menaçants – mais d’une ravissante blancheur diamant (puis, d’abord, il n’y a rien de pire que des diamants sales, c’est bien connu!)

D’un caractère plutôt impatient, les quelques rares observateurs ayant pu approcher la bête noire, ont mis leur vie en péril, guettant nuit et jour la moindre attaque intempestive du félin.  À ce propos, quelques sources proches des scientifiques ont révélé, quelques temps après la fin de l’étude comportementale de cette espèce, qu’une des assistantes des hommes de science a été assaillie de coups de griffes et de téléphone portable le jour où elle avait vainement tenté de nettoyer la litière de l’animal… La pauvrette recousue 4 foisles rapports ne précisent pas s’il s’agit de couture cheveux, anglaise ou rabattue -, dont les jours ne sont plus en danger, est désormais traumatisée à vie: incapable de répondre à son portable, elle fuit les zoos et les hôtels de luxe de peur d’y tomber sur la bête colérique


Sophie – KINSELLA – fait un malheur!

Lecteurs, lectrices,

À une époque où les enfants, ces êtres pressés de « faire comme les grands », négligent la lecture au profit de jeux virtuels plutôt douteuxet surtout d’une extrême violenceet à laquelle de nombreux adultes ne prennent plus la peine d’ouvrir un bouquin, cette chose préhistorique qui aurait, selon eux, fait son temps, préférant flâner sur l’un ou l’autre réseau social dont Monsieur de Vos est également MEMBRE, ne leur jetons pas la pierre – , je m’en viens vous présenter quelques munitions qui, je l’espère, vous permettrons de faire front à la vagueque dis-je, au TSUNAMI de nouvelles générations de désintéressés de la lecture de plaisir

Parce que OUI, dans un Monde de plus en plus sinistre, la lecture peut DIVERTIR, faire RIRE et permettre de S’ÉVADER

Je ne saurais que trop vous conseiller de lire les romans suivantsgrosse marrade assurée! –  si, comme moi, vous avez un faible pour le ton bourré d’humour cynique de la talentueuse Sophie Kinsella

SOPHIE KINSELLA, L’accro du shopping dit oui, Pocket

SOPHIE KINSELLA, L’accro du shopping attend un bébé, Piment

SOPHIE KINSELLA, Samantha, bonne à rien faire, Piment

SOPHIE KINSELLA, Lexi Smart a la mémoire qui flanche, Piment

SOPHIE KINSELLA, L’accro du shopping à Manhattan, Pocket

MADELEINE WICKHAM (= SOPHIE KINSELLA, cette grande blagueuse qui tente de nous avoir avec un pseudo… Genre, comme si on pouvait nous la faire,  hein?) , Des vacances inoubliables, Piment

• SOPHIE KINSELLA, Confessions d’une accro du shopping, Pocket

SOPHIE KINSELLA, Les petits secrets d’Emma, Piment

SOPHIE KINSELLA, L’accro du shopping a une soeur, Piment

MADELEINE WICKHAM, Drôle de mariage, Piment

À toutes et à tous, EXCELLENTE LECTURE!
Très cordialement,

Monsieur de Vos


Le shopping en ligne, une idée maligne!

  • « Vous devriez essayer celles-ci, elles sont vraiment chouettes, ce sont des Paul Smith »
  • « Mouais, j’suis pas convaincu… »
  • « Mais SIIIIIIIIIII, c’est ce qui se fait de mieux, cette monture est superbe »
  • « Vous n’avez rien d’autre? » (parce que là, j’ai l’air d’une taupe!)

Manifestement contrariée

  • « J’ai bien cette monture-ci, c’est une  » Tom Ford », … Ce nom vous dit quelque chose? »
  • « Oui, oui, je connais » (B*****, mais je rêve ou quoi? Aurait-elle aussi demandé aux Apôtres s’ils connaissaient Jésus?)
  • « D’ailleurs, vous savez, ce sont les montures [OVERSAÏZZZZZZ] qui sont à la mode »
  • (Sans blague? Mesdames et Messieurs, flash spécial, les montures XXL sont à la mode!) « Oui, oui, je sais, … Tiens, passez-moi un peu les « Ray-ban« , j’aimerais voir ce qu’elles donnent sur moi »

D’un geste de dégoût similaire à celui qu’elle aurait probablement effectué pour ramasser les déglutitions d’un enfant victime d’une gastro-entérite, elle prit la dite monture et me la présenta du bout des doigts, incapable de masquer sa répugnance à l’idée que je puisse acheter « ça »…

  • « Tenez, mais vous savez, on les voit tellement que c’est pour ça qu’elles sont placées si bas dans l’étalage, …. »

(Mais qu’est-ce que je fous ici? Ai-je vraiment besoin de voir clair? … Tire-toi avant qu’elle n’ouvre encore la bouche!!!)

Ce genre de propos, c’est ceux auxquels j’ai eu droit lorsque je suis allé choisir, il y a déjà un certain temps, ma nouvelle paire de lunettes.

Je ne sais dire exactement si j’attire ce genre de réflexions hautaines et cette attitude condescendante ou s’il s’agit du tarif habituel dans cette boutique liégeoise, toujours est-il que c’est en partie en raison de cette sorte d’échanges commerciaux que je me suis très vite tourné vers les achats sur la toile.